Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Un jour, une œuvre
  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
  • Contact

contact

 
n'hésitez pas à me faire part de vos suggestions, de vos découvertes, ou de vos propres articles!

Rechercher

Noureev

 

Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

25 décembre 2009 5 25 /12 /décembre /2009 11:40
voici mon premier compte rendu de ce ballet, qu'ensuite, j'ai adore : cela prouve que le regard sur une oeuvre peut changer du tout au tout! je vous livre telle quelle ce premier article écrit sur critical dance ou je fais allusion aux autres critiques des spectateurs ; je fais allusion au " ballet imaginaire" que je m'étais inventé : la deception dans nos vies vient souvent de la différence qu'il y a entre ce qu'on imagine et ce que la réalité nous donne...
Après cette première version Kader Belarbi a remanié son oeuvre.


J'ai vu hurlevent le 28 février ( 2002), et j'ai un point de vue un peu différent de tout ce que j'ai lu jusqu'à présent.  l'enthousiasme des critiques que j'ai lues est très rafraichissante,   et je suis ravie de voir que certains spectateurs sont emballés,
pour ma part, j'ai été en partie déçue donc j'apporte un regard différent : <  bien que j'aie trouvé les danseurs dans l'ensemble parfaits, beaucoup de choses dans ce ballet n'ont pas comblé mes attentes ( autrement dit mon propre ballet imaginaire!)tout d'abord, la musique de philippe Hersant s'est un peu trop inspiré des oeuvres de Stravinsky, Bartok ou Debussy, à mon goût, puisqu'il n'hésite pas à citer textuellement des phrases entières, décalquer des rythmes, user des mêmes effets que dans Noces de Stravinsky par exemple, mais le tout agencé d'une façon excessivement lourde ( je suis musicienne et je connais par coeur la plupart des partitions de ces auteurs)<BR>ce manque d'originalité (comparé à la partition de clavigo) m'a choquée et surtout la lourdeur de l'orchestration est indigeste ( je suis pourtant férue de musique contemporaine, mais là...

pour ce qui est du ballet, si Marie Agnès Gillot m'a fait vibrer de bout en bout, (quoique je n'ai nullement reconnu la Cathy du livre, cruelle, rebelle, méchante par moment tiraillé entre ses propres démons au moins autant que Heathcliff) elle est bien la seule : mais comment se fait il que  Nicolas Leriche  disparaisse à ce point?
en noir, sur fond noir, entouré d'hommes en noir... éclairé au minimum... toujours à demi courbé... il n'était vraiment pas en valeur ce soir là! ( peut être les autres soirs?)

Si la première partie m'a assez plu, ( on découvre les personnages, les styles, l'histoire se met en place, les scènes sont contratés)la deuxième partie m'a paru confuse, longue et répétitive, hormis les solos de MAg, lumineuse, magique, irréelle, techniquement irréprochable ( ah, vivement qu'elle ait Le titre!) et la fin m'a paru absolument interminable

la scène des canapés m'a rappelé en plus raté celle des brancards dans ballet for the life de Béjart ( même principe!) et sincèrement on ne comprend pas grand chose...les gilets enfilés les uns sur les autres m'ont plutôt fait sourire... je me posais la question de savoir combien il allait en enfiler et s'il n'allait pas finir en bonhomme michelin...< symbolique de l'homme qui sent la mort venir et refuse de se dépouiller du peu qu'il a eu?>je ne sais pas... les danseurs étaient dans l'ensemble mal éclairés, et ces blancs et noirs, vraiment déprimants<BR>Gisèle, qui est pourtant blanc et noir, est tellement plus lumineux à côté : oui, les éclairages sont à revoir! <

>j'avais tant aimé la scène première avec les fleurs! dans le livre, il y a beaucoup d'autres scènes de ce genre : c'est dommage qu'il n'y ait pas eu plus de contrastes, plus de rythme...mais une fois encore, tout cela par rapport à ma propre attente..bref, j'aurais beaucoup d'autres choses à dire pour exprimer un point de vue un peu différent de tout ce que j'avais lu jusqu'à présent.  Mais je vais finir sur du positif! les danseurs de l'opéra sont vraiment magiques, je vois beaucoup de danseurs de petits compagnies quasi inconnues, et ceux de l'opéra sont d'une qualité vraiment exceptionnelle  Cathy, j'ai revu le danseur qui avait attiré mon attention chez Bianca Li : il était à gauche, sur la scène, en deuxième position dans la scène des paysans : brun, pas très grand... et ce n'est pas Alessandro Carbone, avez vous une idée?Je vous sollicite une fois encore! merci d'avance...pour conclure : je suis malgré tout très contente d'avoir vu ce ballet : pourquoi? parce que la création est la vie de l'art : aimer ou non n'a finalement que peu d'importance face au geste créateur.Le goût personnel est de peu de poids face à la création artistique... donc je m'incline...


( NB 2009 Le danseur est Martin Chaix; sujet extraordinaire qui a récemment quitté l'opéra de paris pour aller danser dans une compagnie étrangère; quel dommage, je l'adorais!!!)

Partager cet article
Repost0

commentaires