Les choses sont parfois troublantes... depuis que j'ai mis en citation de mon blog quelques lignes de Mawlana, qui n'est autre que Rumi, le créateur des derviches tourneurs, il n'est pas un jour sans que je tombe sur un article, ou n'entende une musique qui me parle de Rumi. L'autre jour, j'allume la radio et j'entends un chant poignant qui m'était totalement familier sans pourtant que je le connaisse... c'était un chant interprété par les derviches tourneurs...
Et puis je me suis souvenue de Rumi de Maurice Béjart que j'ai vu au Palais des sports l'année dernière. Mon Dieu, comme j'ai été émue par cette danse masculine, si fluide, si inspirée, si féminine et si virile tout à la fois, malgré les jupes blanches et longues qui tournaient autour des corps des danseurs. Cette oeuvre a été l'une de mes préférées lors de cette soirée, car Béjart, converti à l'Islam chiite, raconte que la nuit où il lut l'oeuvre de Rumi, intitulé "l'oeuvre du dedans", sa vie changea entièrement... et cette oeuvre dégageait des vibrations très douces et puissantes tout à la fois...
Alors voilà, Rumi est entré dans ma vie, un peu à la façon des chats qui vous choisissent, sans vous en informer... et ce n'est guère étonnant...