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  • : Un jour, une œuvre
  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
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Noureev

 

Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 20:09

un petit compte rendu, un peu bâclé celui là, sur critical dance, danser en français!


soirée du 9 octobre 2004

une soirée inégale

Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur etudes , que j'ai vu dans l'interprétation de Laétitia Pujol, J G Bart, rétabli et M Ganio

Sans la présence de Laetitia Pujol, que, décidement, j'adore, j'aurais été un peu déçue, du moins par le rôle des deux solistes hommes
si J G Bart était en forme et techniquement impeccable, ce n'était pas tout à fait le cas de M Ganio, un peu imprecis dans ses receptions de tours en l'air et sauts; en revanche ses portées étaient aussi magnifiques que dans la Sylphide
J G Bart avait du brio et de la hargne aussi, car il a fait une entrée en scène en claquant très fort des doigts afin :D ainsi, L Pujol a t'elle été forcée de ralentir à plusieurs reprises ses tempi :D ) au cas où cette disparition lui serait trop insupportable (!!!! :eek: )


Véronique Doisneau :
Le problème avec cette oeuvre,  c'est qu'il ne se passe vraiment rien, et que le spectacle est dans la salle ( c'est voulu, me dira t'on)
dans les loges, les gens baillaient, parlaient, regardaient les petites particules de poussière qui dansaient dans la lumière des projecteurs, leurs voisins, renouaient des lacets, arrangeaient leurs cheveux; ah, de l'art spontané, un public actif, que c''était merveilleux!

ah, mon dieu, que j'aime l'art conceptuel ; le créateur ne fait plus rien, et c'est le public qui fait tout!!! car c'est lui qui donne le sens : la bonne blague, quand tout est creux et vide, comme une vieille coquille de noix; le concept reste lui aussi creux et vide!

glass piece ( Robbins)

Sans doute, l'ONP a t'elle programme cette oeuvre pour que l'on oublie pas après V Doisneau, que pour danser, il faut bouger!!!

  cette oeuvre   a fait remonter dans ma mémoire celle que j'avais vu en 1991 et que j'ai adorée
Les hommes ont composé un ensemble fabuleux!
je me suis rappelée alors que la première fois, je les avais trouvés un peu "mous", pas assez virils, mais là, il dégageait une energie très contagieuse et était magnifiquement ensemble

il y avait un danseur assez grand, avec des cheveux bruns coiffés en arrière, qui avait de vagues airs de Hervé Dirmann et qui flamboyait sur scène. Qui est ce?
Il y avait aussi Martin Chaix, toujours totalement investi dans ce qu'il fait, toujours cette danse très généreuse que j'adore
et puis Caroline Bance aussi, très bien!
La musique que j'adore ( c'est lui qui a composé celle de the hours) était on ne peut plus mal jouée, mais cela n'a pas empêché toute la troupe de donner le meilleur d'elle même!
Les deux solistes, Emilie Cozette ( qui gagne en aisance) et Yann Bridart ont composé un beau pas de deux, tout en subtilité
Merci à J Robbins, de nous rappeler que la danse, c'est la vie elle même!

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