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  • : Un jour, une œuvre
  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
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Noureev

 

Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 08:07

Comme je suis amenée de temps en temps à aller à Sainte Geneviève des bois, je ne manque jamais l'occasion d'aller me recueillir sur la tombe de Noureev; souvent, je dépose un lys blanc sur sa tombe

Mais la dernière fois, j'y suis allée les mains vides... un peu ennuyée quand même...

C'est toujours magique de voir sa magnifique sépulture, ce lourd kilim en mosaïques réalisé par son ami E Frigerio

A chaque fois que je vais me recueillir, je lui redis tout l'amour que j'ai pour lui... c'est émouvant de voir sa tombe dans ce magnifique cimetière russe, plein  de bouleaux, de sapins et   de chants d'oiseaux

 

A mon retour, une surprise m'attendait : des lys blancs sur ma boîte aux lettres...

Hasard?

Je ne crois pas au hasard!

 

L'explication est toute simple, j'avais reçu des fleurs pour mon anniversaire qui auraient dû arriver quinze jours plus tard, mais la boutique de fleurs s'est trompée et les a livrées juste quand je revenais du cimetière; le livreur a téléphoné quelques minutes avant que j'arrive à mon domicile...

 

Cher Noureev, ce petit signe montre à quel point tu habites toujours mon coeur....

Les beaux lys embaument le salon et s'épanouissent pendant que je travaille dur l'odissi, une danse classique  que tu dois aimer car elle est aussi masculine que féminine... je fais fi de la douleur parfois intolérable dans les cuisses et les genoux, je regarde les lys et je pense à toi...

 

Décidément non, je ne t'oublie pas! Ce beau bouquet l'atteste volontiers!

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commentaires

H
<br /> <br /> ....mais le Cimetière Orthodoxe lui, est un monde à part. Rudolf appartient sans contestation à ce cénacle des élites russes. Mais il aurait sans nul<br /> doute souhaité que Lifar et sa pompeuse tombe en marbre, soit encore plus éloignée de la sienne. Lorsque Francine Stock s’y rendit, Frigerio n’avait pas encore créé son mémorial. Il y avait<br /> quelque chose de poignant dans l’extrême nudité de la dalle grise recouvrant l’emplacement de la tombe, « quelques fleurs fanées, des fleurs artificielles, quelques fleurs<br /> fraîches », une photographie décolorée de Rudolf en vol, dans un cadre en plastique déposé par quelqu’un. C’était au début de l’après-midi. Lorsque Francine passa les grilles du<br /> cimetière pour repartir, elle entendit soudain, venu d’on ne sait où, un claquement de sabots sur la route. « Un cheval noir sans selle ni bride galopait le long de la rue ... C’était un<br /> magnifique demi-sang arabe. Aussi imprévisible que dangereux, dans ce contexte. Instant extraordinaire, dans une ville si ordinaire, si ordonnée. Pure coïncidence, me<br /> direz-vous... »<br /> <br /> <br /> Ceci est la traduction du dernier passage de la biographie de J. Kavanagh. Je ne peux m'empêcher de penser à "ces coïncidences" qui ne peuvent que nous<br /> laisser perplexes... Salut Rudik !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
N
<br /> <br /> effectivement ! cette scène, ce cheval sorti de nulle part... ah quelle magie!<br /> <br /> <br /> merci pour cet extrait Hélène!<br /> <br /> <br /> <br />