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  • : Un jour, une œuvre
  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
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Noureev

 

Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 19:45

 

L'opéra de Paris reprogramme enfin Raymonda, non donné depuis 1998

J'avais alors vu deux distributions, l'une avec Pietra et l'autre avec Letestu

Ni l'une ni l'autre ne m'ont laissé le moindre souvenir

Je ne me rappelle même plus qui était Abderam, qui était le prince, qui étaient les amies de Raymonda...

C'est dire!

Mon ballet préféré d'un ennui...

Pendant les deux soirées, j'ai vu comme en dédoublement Pontois, Loudières, Guillem, Guizerix....

J'avais rêvé une distribution

L'opéra l'a presque faite!

Je verrai donc le premier décembre : Leriche en Abderam... Rouhaou!!!

Martinez en Prince ( je ne pouvais pas espérer mieux!)

Gillot en Raymonda : elle aura le caractère qu'il faut... pour le reste, je suis impatiente de la découvrir!

Et puis Cozette que je commence à aimer un peu ( en tous cas depuis Phèdre) et ma Dodo adorée!

Dorothée Gilbert!!!!

J'aurais beaucoup aimé la voir dans le rôle titre aussi mais mes finances ne suivent pas!

Hélas....

J'espère que les décors,les costumes seront tels que les avaient souhaités Noureev!

Qu'une nouvelle production ne succédera pas à la si réussie production de 1983

Par ailleurs, bonne nouvelle : Raymonda est redonné à Garnier : chouette!

J'avais detésté le froid plateau de Bastille en 1998!

immense, que même la grande tente d'Abderam n'arrivait pas à réchauffer!!!

C'est dire!!!

J'attends ce ballet impatiemment, comme un rendez vous d'amour!!

Ah, l'attente fait partie du plaisir, savez vous?

Ce premier décembre me semble encore si loin... J'ai faim de Raymonda qui m'a tant manquée et qui est tellement lié à mon cher et irremplaçable Noureev...

Compte rendu dans 11 jours, top chrono!!!

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16 juin 2007 6 16 /06 /juin /2007 08:25

 

 

La saison prochaine s'avère assez intéressante, à mon humble avis, même si je dois bien reconnaitre qu'elle présentera peu de grands classiques...

 

Mais jugez plutôt :

 

  1. Kader Belarbi Wuthering Heights
    du 21 sept. au 6 octobre 2007
  2.  
  3. Ballet de l'Opéra Roméo et Juliette
    du 5 au 20 octobre 2007
  4.  
  5. BALLET DE L'OPÉRA Preljocaj / McGregor
    du 26 oct. au 10 novembre 2007
  6.  
  7. Rudolf Noureev Casse-Noisette
    du 14 nov. au 29 décembre 2007
  8.  
  9. Pierre Lacotte Paquita
    du 11 au 30 décembre 2007
  10.  31 décembre 2007
  11.  
  12. COMPAGNIE INVITÉE Ballet du Théâtre Bolchoï
    du 5 au 22 janvier 2008
  13.  
  14. Ballet de l'Opéra Orphée et Eurydice
    du 4 au 19 février 2008
  15.  
  16. Nicolas Le Riche Caligula
    du 15 au 28 mars 2008
  17.  
  18. BALLET DE L'OPÉRA Noureev/Balanchine/Forsythe
    du 4 avril au 9 mai 2008
  19.  
  20. BALLET DE L'OPÉRA Mats Ek
    du 26 avril au 11 mai 2008
  21.  
  22. John Neumeier La Dame aux camélias
    du 21 juin au 12 juillet 2008
  23.  
  24. Carolyn Carlson / Olivier Debré Signes
    du 28 juin au 14 juillet 2008

 


 

Les oeuvres que je suis sûre de retourner voir sont :

Signes de Carolyn Carlson, (lisez à ce propos l'article que je lui consacre sur ce blog : )

Caligula de Nicolas Leriche

Wuthering Heights de Kader Belarbi,

et si mes finances me le permettent, j'irai voir aussi la Dame aux camélias du très inspiré John Neumeier, Casse Noisette, surtout pour la scène des filles des neiges, car le reste du ballet à des longueurs, la soirée Prejlocaj, car c'est un chorégraphe qui offre souvent des oeuvres d'une grande intensité, Roméo et Juliette, si les interprêtes m'inspirent, et enfin le théâtre du Bolchoi, si j'arrive à avoir des places...

Autrement, j'ai bien envie d'aller voir presque toute la saison...

Si je ne mentionne pas Pina Baush, c'est parce que je déteste la musique de Gluck et qu'en outre, les places sont vraiment hors de prix...

Quand à Paquita, je ne suis pas sûre non plus d'avoir envie d'y aller... tout dépendra là aussi de qui dansera le rôle titre...

 


 

Je ne prends pas d'abonnement, car je veux pouvoir choisir ma place en fonction des artistes : à chaque fois, je prends des risques car les distributions ne sont jamais mises en ligne avant une dizaine de jours précédant le spectacle, et très souvent je n'ai plus le choix mais l'embarras...

 


 

Je compte faire un article sur chacune des oeuvres présentées.... et sur les chorégraphes également...

 

donc à paraitre, wuthering heights, Paquita, Roméo et Juliette, Prejlocaj, John Neumeier...

Je suis en retard de plusieurs articles sur la danse jazz, mais patience, deux nouveaux articles seront bientot en ligne ( minstre show, master juba, et Harlem)

 

A noter que Raymonda aurait dû être remonté dans la chorégraphie de Noureev : il n'a pas été dansé depuis 1998... mais l'oeuvre coûte très cher... il ne sera donc donné que le troisième acte, le mariage de Raymonda... ce qui me chavire le coeur, car je déteste les choses à moitié faites...

impossible de goûter ce troisième acte, coupé affreusement de tout le reste du ballet....

Bonne lecture et à très bientôt!

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8 mai 2007 2 08 /05 /mai /2007 08:54

ou comment a t'on pu nommer Emilie Cozette  étoile?

C'est toute la question que je me pose actuellement... je ne colporterai pas sur mon blog tout ce que j'ai pu entendre sur cette nomination plus qu'étrange et incompréhensible pour toute personne s'intéressant un tant soit peu au ballet, mais vraiment, les yeux m'en sortent de la tête... mais visiblement ce ne sont pas  les talents de danseuse de Melle Cozette qui lui ont permis d'accéder à au titre supprême... et tant convoité!

Les dernières nominations ont provoqué bien des remous dans le monde de la danse : citons

MA Gillot, L Pujol, W Romoli, C M Osta, D Moussin, J Bélingard... pour ces dernières années.

 Si on peut contester d'un certain point de vue la nomination pour ces danseurs, il n'en reste pas moins que chacun possède quelque chose qui lui est propre et lui permet de briller, de rayonner, ou moins en partie :

  •   Pujol a une technique éblouissante, virtuose,
  • Bélingard est un artiste hors pair, surtout dans le registre contemporain, Moussin a acquis une musicalité, un délié des mouvements immense et elle est une artiste accomplie...
  • Gillot, Romoli, Osta sont de vraies personnalités et dansent autant avec leur corps que leur esprit, dont ils  ne manquent pas...

Mais Cozette?

Fade Cozette dans le Prélude à l'après midi d'un faune, ou, a part sa chevelure soyeuse, elle n'avait rien à montrer... demoiselle d'honneur dans Don quichotte sans beaucoup de relief, Willis scolaire, aux ports de bras et au buste raide... bref... la plupart du temps, j'oublie que je l'ai vue danser, et lorsque je retiens sa prestation, c'est parce qu'elle m'a fait mourir d'ennui....

Alors? Pourquoi la nommer?

Quand une Dorothée Gilbert qui a toute la technique dont une étoile peut rêver, un physique parfait pour la danse classique, du peps, du charisme, de l'esprit, et surtout une présence sur scène étincelante ( même perdu dans le corps de ballet au milieu des chasseresses de Diane par exemple, elle eclispe toute les autres!)  attend sa nomination qui ne viendra peut être pas de sitôt!!!

Dorothée Gilbert danse en étoile depuis longtemps...

Quelle injustice !

J'imagnie   comme le reste du corps de ballet doit se sentir motivé  à présent... l'une des leurs accède à la place supprême qui lui ouvre la porte de tous les grands rôles sans avoir le talent requis... ni même un tant soit peu de personnalité

Bah, mon article est une tempête dans un verre d'eau...

De plus, j'imagine la difficulté que cela va être pour elle de devoir pendant plus de 20 ans défendre son titre, d'être sur le devant de la scène, avec un corps de ballet derrière qui ne la soutiendra probablement pas, et dont elle risque même d'être la risée...

Cette nomination mystère, qui repose peut être sur des pouvoirs bien obcurs au sein de l'opéra ( surtout depuis que H Galles a fait du mécénat et de l'arop la vache à lait qu'on sait) en fera rire plus d'un...

Ah oui, pas de photo de Melle Cozette!

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3 avril 2007 2 03 /04 /avril /2007 15:12

 

Jérémie Bélingard vient d'être nommé danseur étoile...  à chaque fois que je l'ai vu danser, il m'a laissé un souvenir indélébile : il a une puissance dans sa danse magistrale. Il investit chaque rôle avec un engagement sur scène très rare. Il a une capacité à susciter chez le spectateur des émotions et des réfléxions profondes. Et il se dégage de lui quelque chose de très animal, parfois même de violent, rarement vu chez une étoile... en tout cas jusqu'ici... mais a t'il réellement l'étoffe d'une étoile?

 

  Du point de vue des défenseurs de la tradition classique,ce titre ne lui revenait pas de droit... pourquoi?

Sans entrer dans le débat - moi même me moque complètement qu'un danseur soit étoile ou pas - je remarque en tous cas ces dernières années un changement dans la façon de nommer les étoiles. C'est la directrice de la danse, qui propose - donc B Lefèvbre, - et le directeur de l'opéra qui donne son accord ou pas - G Mortier, qui laisse le champ libre à B Lefèvbre, puisque la danse... il s'en fiche!

 Ces derniers années, ont été nommés des danseurs et danseuses à forte personnalité, capables d'exceller dans le repertoire contemporain, ce qui autrefois, était assez rare. L'Etoile devait avant tout exceller dans le répertoire classique...  aujourd'hui, il semblerait que le tempérament artistique, l'engagement de l'artiste sur scène, sa puissance émotionnelle, passent avant la perfection technique, la virtuosité, la brillance, l'endurance physique, qu'on n'imagine même pas quand on essaie!

Personnellement, ma sensibilité assez proche d'une certaine danse contemporaine s'en réjouit... ainsi voir des ballets comme ceux de Prejlocaj, Malandain, Mats Ek, ou dans un genre plus néo classique, comme ceux de Béjart, Neumeir ou de Petit, ou encore les créations de Belarbi et de Leriche,  me nourrit tout autant que de voir les grands classiques du répertoire. C'est une autre approche du mouvement de la danse.  

 

Mais qu'est ce donc qu'une étoile? Un danseur ou une danseuse à la technique irréprochable, à l'endurance immense, et surtout au charisme gigantesque. Uner personnalité magnétique, qui connaît toutes les nuances de la technique classique et la maitrise impeccablement.

Une étoile brille sur scène plus que les autres, etse joue comme elle respire de toutes les difficultés techniques... une étoile est capable de rafraichir un rôle en lui apportant son intelligence, sa compréhension profonde du personnage qu'elle doit interpréter. Enfin, une étoile laisse baba d'admiration... sa réputation dépasse les frontières : elle brille sur toutes les scènes du monde, elle devient une référence... presque une icône...

Les dernières grandes étoiles féminines étaient, à mes yeux, M Loudières, et avant elle N Pontois...

Depuis si j'aime voir Pujol, ou Osta, ou M A Gillot dans certains rôles où elles excellent, je ne connais plus ce frémissement total lorsque je voyais Pontois, quel que soit le rôle... Ces nouvelles étoiles brillent mais pas forcément dans tous les rôles... et c'est cela que regrette les balletomanes : qu'il n'y ait plus actuellement ces êtres hors norme capables de s'approprier tous les rôles, qu'ils soient issus du répertoire classique ou contemporain...

Je ne suis effectivement pas sûre que Bélingard puisse être à la fois un fabuleux Désirée, ou Siegfried, ou Albrecht... mais un interprête extraordinaire de rôles plus contemporains, comme celui de Caligula, oui.

Car Bélingard   a une aura, une présence immense... et je le revoie encore, quatre ans plus tard, dans Phrase de Quatuor de Béjart, comme si c'était hier!

Pourquoi ce changement à l'opéra de Paris?

B Levfèvre elle même est issue de la danse contemporaine et donne cette coloration à l'opéra : c'est une ouverture. Mais il est vrai que les grands classiques sont peu à peu délaissés... Raymonda n'a pas été donné depuis 10 ans, et certains ballets ne sont plus dansés comme ils l'étaient à l'époque de Noureev ( qui lui aussi se moquait du titre pourvu qu'on ait le talent!)... il y a gain d'un côté, et appauvrissement de l'autre...

 


 

Qu'est ce que je pense de tout cela personnellement?

Je pense que ce n'est pas tant un problème de danseurs que de direction de la danse... J'aime l'ouverture apportée par M Lefevbre, mais je regrette énormément une personnalité comme celle de Noureev, ouvert au contemporain, mais fou amoureux du classique... je n'ai jamais retrouvé l'euphorie en allant voir un spectacle classique qui s'emparait de moi de son vivant : de l'émotion, oui, du plaisir, oui, mais ce moment de fête absolue hors du temps a disparu...

Il faut espérer que si changement de direction il y a, ce sera en faveur d'une personnalité qui a un grand respect pour les ballets du repertoire  : imaginez que du jour au lendemain on ferme au Louvre toute l'école classique, les Poussin, et autres pour ne garder que des oeuvres du 20ème! Car peu à peu, c'est un peu l'impression que l'on a : on garde les classiques, car ils font recette : on fait de l'argent, et moins d'art...

Car si j'aime profondément certains chorégraphes contemporains invités à Paris,  je crois aussi fermement en la vocation classique, en premier lieu de l'opéra de Paris... il ne faudrait pas qu'à force de ne plus les danser, les ballets finalement se perdent: car il n'y a de transmission qu'orale. Et un danseur qui n'est pas assez rôdé à un rôle ne pourra pas le transmettre avec force, éclat et talent!

On parle de Manuel Legris pour prendre la succession... ce serait sans doute un grand bienfait pour l'opéra car M Legris a tout dansé, et précisément, il a rayonné en véritable étoile! Autant Prince qu'excellent interprête d'oeuvre comme Sylvia ou Doux mensonges et bien d'autres encore...

 

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11 décembre 2006 1 11 /12 /décembre /2006 16:08

Oh, c'est rare que je tempête sur ce blog, mais là, je suis vraiment très très en colère... contre l'Opéra de Paris et sa politique de non-information intentionelle...

 

Le ballet Gisèle est programmé cette année pour Noël... j'aime profondément ce ballet, mais pas avec n'importe quel interprète : pour moi, ce qui fait la force d'un ballet, c'est déjà et avant tout les rôles titres eux mêmes... bien sûr tous les danseurs et danseuses étoiles ont une maitrise de la danse inconstestable... mais ne sont pas interchangeables, comme le répond l'Opéra lorsque les balletomanes s'insurgent contre la mise en ligne tardive des distributions... ce qui est le cas depuis pas mal d'années déjà...


Ce sont les danseurs qui font la force, la poésie, la beauté d'un ballet... et ces éléments, très subjectifs, varient d'un spectateur à un autre...

Et c'est pareil pour tous les arts. Par exemple le piano :j'aime et je destete Beethoven et ses sonates tour à tour en fonction de l'interprète...! car la vision change alors radicalement!

 le ballet peut se montrer sous des jours complètement différents : poétique, brillant, émouvant, sensible, mystérieux, et triste à mourir... ce ne sont pas les pas qui font la danse, mais je le répète ce qu'en font les danseurs!!

Et ce qui émeut Paul, peut ennuyer Pierre, n'est ce pas?

Tout cela pour vous dire quoi?

 Que  j'attends toujours que les distributions soient en ligne pour réserver ma place... le problème, c'est que je suis consciente du fait que souvent, la distribution d'un ballet est mise en ligne... lorsqu'il n'y a plus de place à louer...

Et je me retrouve sans billet...   cette fois ci, ma frustration est ENORME!!!!

Car Leriche/Pujol forment pour moi le couple idéal dans ce ballet qui est, en plus, mon préféré!

Et quelle est la réponse de l'opéra pour justifier la non mise en ligne des distributions?

" Nos danseurs sont tous d'excellents danseurs, c'est une compagnie que vous venez vous, par un nom!"

Ah : le problème est là!!!!!!! L'opéra dit non à la starification de ces danseurs!

Dommage : car cela drainerait vers lui un public autre que celui qu'il attire ces vingt dernières années...  Mais de cela l'Opéra s'en fout : tant qu'il remplit ses salles...!!!

 

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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 11:26

    Le ballet de l'opéra de Paris comporte environ 146 danseurs.

c'est l'une des rares compagnies de danse classique aussi importante subventionnée par l'état.Il n'y a que quatre autres compagnies classiques en France : Lyon, Bordeaux, Marseille, et le ballet du Rhin, petite compagnie

Pour entrer dans le corps de ballet, les danseurs doivent passer un concours d'entrée. La plupart sont issus de l'école de danse:

chaque année, 20 enfants sur 150 qui se présentent, entrent dans l'école de danse en 6 ème division. Ils ont entre 9 et 11 ans. Pendant six années, ils vont travailler la danse trois heures par jour.  A la fin de chaque année, ils passent un concours pour entrer dans la division supérieure. En première division, sur les 20 enfants acceptés six à sept années plus tôt, il n'en reste  que quatre ou cinq. Seuls, l'un ou deux d'entre eux entreront dans le corps de ballet.

C'est pour cela qu'à école de danse une formation en jazz et en danse contemporaine est proposée, afin que ces jeunes ne se retrouvent pas complètement démunis face à un pays qui ne s'interesse pas à la danse classique. Ils pourront alors intégrer des compagnie de danse contemporaine, assez nombreuses en France, ou danser d'autres styles de danse. Ils ont de 16 à 17 ans, et doivent parfois s'expatrier pour trouver du travail comme danseurs.

Dans le corps de ballet, les jeunes danseurs qui ont réussi le concours entrent à l'essai pour une période de 6 mois à un an. Puis ils passent quadrille. C'est le plus petit grade. Car chaque corps correspond a un grade, comme à l'Armée!

chaque année a lieu un concours :

Le concours permet de passer éventuellement dans le grade supérieur comme suit : coryphée

puis sujet

puis premier danseur.

Les sujets peuvent danser en soliste, les premiers danseurs ont des rôles de solites. Les quadrilles et coryphées font des danses d'ensemble sans danser en solo.

Mais certains restent au plus petit grade toute leur carrière. La sélection est très dure.Les danseurs sont sans cesse en compétition.

Devenir étoile reste une exception. C'est le directeur de la danse qui propose  la nomination qui parfois est refusé par le directeur de l'opéra...

Une étoile, outre qu'elle a une technique exceptionnelle, possède bien  d'autres qualités. En voici quelques unes :

  1.  1) endurance exceptionnelle sur le plan physique. Une étoile est capable d'assumer une charge de travail énorme, d'apprendre ses rôles en temps records, et d'être toujours quasiment au sommet de sa forme et de son art chaque soir!sans faille, sans erreur.

certains danseurs possèdent une technique d'exception mais physiquement sont moins endurants. ce n'en sont pas moins des sportifs de haut niveau, du coup, il leur manque ce petit quelque chose pour accéder au titre supprême.

  • 2) outre ces qualités sportives, l'étoile a un sens artistique exceptionnel et est capable, tout en respectant la tradition, de mettre quelque chose d'unique, de bien à elle sur chaque rôle. 
  •  
  • 3) enfin, l'étoile a un charisme exceptionnel; même quand elle ne danse pas, on ne voit qu'elle sur scène...

Un danseur entre dans le corps de ballet vers 16 ans, sa carrière s'arrête en général vers 42 ans... il quitte la danse encore en toute possession de son art. car la danse classique ne tolère que la perfection....

 

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